Imaginez une maison qui sent bon la cannelle et la vanille. Une cuisine animée par des rires d’enfants, de la farine sur le bout du nez, des biscuits dorés encore chauds. Une scène qui fait fondre le cœur… sauf quand certains refusent de voir la beauté d’une passion simplement parce qu’elle ne rentre pas dans les normes. C’est ce qu’a vécu Julien, un papa veuf, face à l’incompréhension tenace de sa propre mère. Son fils Léo, 12 ans, adore faire de la pâtisserie. Mais pour sa grand-mère, c’est inacceptable. Jusqu’au jour où elle va franchir la ligne rouge.
Quand la passion se heurte aux vieux schémas

Léo n’est pas un garçon comme les autres. Il ne rêve ni de ballon rond ni de jeux vidéo à gogo. Ce qui l’anime, c’est sa passion pour la pâtisserie maison. À 12 ans, il manie la poche à douille comme un pro et fait fondre les voisins avec ses biscuits préparés par ses soins. Pour Julien, c’est une fierté immense. Pour Monique, la grand-mère, c’est tout l’inverse. « Un garçon aux fourneaux ? C’est contre-nature », martèle-t-elle dès son arrivée dans la maison familiale.
Et malgré les tentatives du père pour apaiser les tensions, les remarques fusent. Blessantes. Démoralisantes. Léo encaisse en silence, jusqu’à ce jour où tout bascule.
