Un mur qui s’effondre. Voilà comment Laurent Baffie décrit la perte brutale de Thierry Ardisson, son « grand frère » de toujours. Comment ce compagnon de scène et de vie a-t-il traversé ses derniers jours ? Quels mots, quels gestes ont rythmé cette fin si précieuse ? Embarquez dans un récit intime, qui raconte l’émotion, la douceur et la force d’une amitié mise à l’épreuve.
Pourquoi ces derniers instants l’ont-ils autant marqué ?

Beaucoup d’entre nous ont déjà vécu un moment douloureux, paralysant, où l’on sent que tout bascule. Pour Laurent Baffie, cet événement s’est joué dans la lumière des derniers jours :
Jeudi, il était présent chaque jour à l’hôpital. Ils ont parlé, ri, échangé avec tendresse sur ce projet à venir : la maison dans le Sud de la France. Un espoir discret y flottait encore.
Samedi, la scène devient presque sacrée : Ardisson serrant la main de sa femme Audrey Crespo-Mara, entouré de ses enfants Manon, Ninon et Gaston. Un choix musical simple et profond : « Let it Be » des Beatles, moment suspendu de communion familiale.
